samedi 15 juin 2013

Les trois rire(s) qui rendent le marketer heureux


Je viens de finir ma semaine. Ouf, j'ai réussi à tout finir dans les temps, ma to-do-list du début de semaine est entièrement cochée. Pourtant, en cette aube de week end, il me manque un petit quelque chose pour être tout à fait satisfait. Satisfait au sens de satisfaction professionnelle, de sentiment du devoir accompli.


Il me manque trois rire. Et non, je n'ai pas fait de faute d'orthographe. Il me manque trois verbes en RIRE: sourire, courir, écrire.

SOURIRE. Le marketing sans bonne humeur, c'est comme le coca light: fade, beuârk. Il y a des semaines comme ça où on avance, on avance et on oublie le pourquoi du comment. Si on n'y prend pas garde, on se fait littéralement avaler par le métier, peut-être parce qu'il est fait de processus, comme ces chaînes de montage qui happaient Charlot dans Les temps modernes. On ne va pas se plaindre, hein, mais reconnaissez qu'il peut s'écouler plusieurs heures entre le moment où vous plongez dans un emailing et celui où, dégoulinant de taux de clics et d'ouverture, vous en ressortez. Alors qu'il suffit de s'arrêter cinq minutes et de considérer tout ce qu'on a fait, et tout ce qu'on va faire, avec gourmandise. Pour moi, le marketing et la relation clients B2B, c'est exactement comme une belle tranche de pain campagnard, avec son roquefort papillon noir et le petit Sauternes qui va avec. C'est quelque chose qui se déguste avec le sourire, crénom de nom, pas un pavé qu'on bouffe sans s'en rendre compte.

COURIR. Ça, pour courir, les clients nous font courir. Mais je parle pas de cette course-là. Je parle d'entretenir sa forme physique. De faire du sport. Marketer n'est pas de tout repos. Il n'est pas inutile de faire quelques tours de piste deux-trois fois dans la semaine, histoire de rester physiquement alerte et vif. Des trois rire, c'est celui que j'ai le plus de mal à faire entrer dans mon agenda, allez savoir pourquoi.

ECRIRE. Bien sûr, avec le 2.0 le contenu devient roi et on nous demande de plus en plus de produire des textes. Et puis nous vivons dans une civilisation dont la culture repose sur l'écrit. De même qu'un scientifique n'est rien quand il n'a pas été publié dans une revue reconnue, un marketer est invisible sans un blog et des contributions à divers livres. Les marketers sont des sophistes et l'écriture est leur skeptron. Et pour moi, comme pour beaucoup de collègues je pense, écrire n'a pas besoin de justification : c'est un plaisir qui se suffit à lui-même. Une semaine sans texte, c'est une semaine triste.

Philippe Guihéneuc View Philippe GUIHENEUC's profile on LinkedIn


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